L’été a été prolifique pour le Dunkerquois. Et à l’heure de la rentrée, nous avons encore en mémoire les formidables performances de nos sportifs, particulièrement notre volleyeur Barthelemy Chinenyeze, qui a raflé une deuxième médaille d’or avec l’équipe de France, et notre champion de Coudekerque Ring Djamili Aboudou, dont la persévérance a été récompensée par une médaille de bronze en boxe. Bravo à nos champions, et à tous ceux qui leur ont permis d’être ce qu’ils sont devenus, leur famille, leurs entraîneurs, leurs soutiens…
Les jeux paralympiques prolongent cet engouement. La Communauté urbaine a décidé il y a quelques années d’accompagner par des subventions tous les clubs locaux développant des sections handisports, quel que soit leur niveau. Nous pouvons en être fiers.
La flamme olympique est donc éteinte, et on peut légitimement se poser des questions : comment garder ce souffle d’optimisme qui a déferlé sur le pays pendant cette période ? Comment prolonger l’unité affichée et l’état d’esprit conquérant au service de tous ?
Notre agglomération s’est déjà emparée de ces questions. Le sport en est une illustration. La Communauté urbaine accompagne ainsi le sport de haut niveau et le handisport. Mais elle réalise aussi des équipements sportifs de qualité avec les communes, favorise le sport-santé ou le sport vecteur d’intégration et d’emploi, et agit également pour le sport-nature. Une vision des choses à 360° en quelque sorte, pas uniquement sous le prisme de la performance.
Cette vision globale, la CUD la cultive à tous les échelons, pour faire en sorte que derrière les champions, derrière les « locomotives », les nouvelles implantations économiques, les grands équipements, les services de pointe, chacun puisse trouver sa place : un territoire, 200 000 gagnants. Dans notre pays en pleine crise politique, sans solution évidente à long terme à l’horizon, le Dunkerquois et son unité pour faire gagner tous les habitants, continue de faire figure d’exception.
Tribune N°22
