Au moment où nous devions écrire ces lignes, s’est déroulé le terrible assassinat de Conflans-Sainte-Honorine où un professeur a été lâchement et sauvagement assassiné, simplement parce que, dans un pays libre comme la France, il enseignait le libre arbitre et la liberté d’expression.

Dès lors, et même si rarement la tribune de l’équipe municipale est orientée sur un échelon de politique nationale, il n’était pas possible pour nous de passer sous silence cet acte odieux. Toucher à un enseignant, toucher à l’école, c’est toucher à la fois à l’avenir de notre nation, mais aussi à son passé républicain. C’est ne pas reconnaître les fondements même du vivre ensemble de notre République qui pourtant accueille et protège.

Alors, il faut, dans ces cas-là, tenir la barre, rester inflexible, agir et réagir avec la fermeté nécessaire. La République et l’autorité républicaine ne se négocient pas. Les élus de terrain, que nous sommes, alertent depuis bien longtemps sur cette réalité qu’il faut regarder en face, sur l’urgence de mener ces combats sans complaisance et sans demi-mesure face à la radicalisation de plus en plus grande et au communautarisme.

On ne peut pas accepter non plus que les réseaux sociaux et internet se fassent uniquement la caisse de résonance de personnes qui dépassent les limites dans la haine et l’antirépublicanisme, ainsi que dans bien d’autres domaines.

La Ville affirme son soutien à toute la communauté éducative en affichant comme un symbole sur le fronton de la Mairie : #noussommesenseignants.

 

 

 

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