En cette période de troubles politiques et institutionnels que nous traversons, les communes sont l’exemple de la stabilité et un modèle de proximité loin de l’agitation médiatique. Si bien sûr, les Jeux olympiques (avec deux belles médailles pour deux coudekerquois !) ont été une parenthèse et démontrent que notre pays est encore capable de s’unir et de vivre ensemble, la rentrée politique n’en demeure pas instable et source d’inquiétude pour nombre de nos concitoyens.
En plein flou politique, nous les élus locaux redoutons d’être les grands lésés de la bataille budgétaire.
Heureusement, les communes sont là. Elles font fonctionner les services publics du quotidien, notamment les écoles (à Coudekerque-Branche, la période de grandes vacances a aussi été celle de nombreux chantiers dans nos bâtiments scolaires). Elles portent des projets concrets, preuve en est, en cette rentrée de septembre, l’arrivée de nouveaux médecins au centre de santé communal qui est un exemple de réussite sur l’ensemble du département. Les communes améliorent le cadre de vie, il suffit de voir les nombreux massifs et réalisations durant la belle saison.
Fort de constat, nous déplorons les dernières annonces du ministère des Finances qui veut pour résorber la dette nationale faire payer les communes à l’échelon local. Alors, que celles-ci ne sont pas coupables de la dette abyssale que l’État a contracté au fil du temps.
La capacité d’agir des communes s’est toujours révélée précieuse pour surmonter les crises auxquelles notre pays a fait face. De nombreux exemples de ces dernières années, notamment avec la crise du Covid, peuvent en attester. Pourquoi aujourd’hui, alors que la ville répond présente, l’État veut lui ponctionner sa capacité de faire, sa capacité d’agir, sa capacité d’améliorer le quotidien de ses habitants ?
Cette rentrée est donc la rentrée de tous les dangers au nouveau financier pour les communes de France et il faudra la mobilisation de tous les Maires et les élus locaux, pour une fois encore, tenter d’expliquer la réalité du terrain à des dirigeants souvent hors sol.
Bonne rentrée à tous !
