Au regard de la situation financière grave de la France (3 000 milliards de dette, le pire élève cette année de toute la zone euro), le nouveau gouvernement avait affirmé que l’État, responsable de cet endettement, – et non les collectivités locales comme certains essaient de le faire croire – réduirait ce déficit par 2/3 d’économies sur le fonctionnement de l’État et 1/3 de recettes en plus (comprendre impôts et taxes en plus).
OR LA RÉALITÉ EST EXACTEMENT L’INVERSE !
Ce sera 2/3 de taxes en plus et 1/3 d’économies ; la hausse des prélèvements sera réelle pour tous.
Par exemple :
- Le maintien d’une taxe gouvernementale sur le gaz (alors que son coût baisse sur le marché de l’énergie) ne va pas permettre la baisse annoncée suite à la crise énergétique, ce sera toujours aussi cher de se chauffer alors que les prix baissent : le monde à l’envers !
- Une nouvelle vague de moindre remboursement sur l’assurance maladie et sur la Sécurité sociale va faire encore augmenter les tarifs des mutuelles et du reste à charge : ce sera donc toujours plus cher pour se soigner !
- Les taux d’intérêts des crédits immobiliers, non revus avec la Banque centrale européenne du fait du manque de crédibilité de la France sur les marchés financiers, ne vont pas améliorer la crise du logement : il sera toujours aussi difficile de se loger dans notre pays.
À côté de ça, les villes luttent, résistent, agissent pour continuer à aider leur population : une nouvelle mutuelle communale a vu le jour à Coudekerque permettant de meilleurs tarifs et de pouvoir se soigner. Nous luttons pour le pouvoir d’achat en n’augmentant aucun des 58 tarifs communaux depuis 10 ans (qui dit mieux ?), nous continuons de sortir des logements nouveaux malgré une crise du logement très forte dans le pays (77 prévus en 2025).
Pour nous soutenir… Le gouvernement a prévu de nous ponctionner plus !!!!!! Et en revanche, les dépenses du secteur public d’État en 2025 – qui devaient faire l’objet d’économies importantes – vont quand même augmenter au niveau de la France de +2 %.
NI FAIT NI À FAIRE !