Le FPIC, fonds de péréquation intercommunal et communal, peut apparaître comme un dispositif utile, puisqu’il vise à la solidarité entre les territoires français. Cette justice financière entre « riches » et « pauvres », notre groupe la réclame au sein de notre communauté, il ne peut pas y être défavorable au plan national.
Double peine pour les territoires industriels
Mais ses modalités et ses conséquences sont totalement contraires à la justice. Elles frappent de plein fouet les territoires industriels, supposés plus riches, alors qu’ils supportent depuis des décennies le risque ou les maladies professionnelles plus nombreuses. Ce sont aussi ces territoires comme le Dunkerquois, qui sont aujourd’hui les plus fragilisés par la crise économique et la mondialisation, comme le montrent les difficultés de nos grands acteurs dunkerquois et de leurs sous-traitants.
L’Etat, sourd à cette réalité, a décidé de ponctionner d’un million d’euros de plus chaque année jusque 2017 notre communauté urbaine. Pour redonner à qui ? A des secteurs résidentiels, ou des métropoles comme celle de Lille par exemple. Incompréhensible !
L’Etat doit soutenir les échelons de proximité
Aussi, autour du député Christian Hutin, nous allons lutter pour une autre évolution du FPIC. En ces temps troublés, l’Etat doit absolument prendre davantage en considération les échelons de proximité que sont les communes et les intercommunalités. Ce sont elles qui agissent, chaque jour, pour porter haut les valeurs de notre république, avec des services publics de qualité, du lien social, des mains tendues vers ceux qui souffrent.
Les villes et communautés sont aussi à l’origine des trois-quarts de l’investissement de notre agglomération. Les assommer financièrement comme le fait l’Etat actuellement, à travers le FPIC et les baisses de dotations, c’est mettre en danger les entreprises et des centaines d’emplois.
Inacceptable !