La rapidité et la facilité avec lesquelles, dans un pays comme le nôtre, qui est pourtant la sixième puissance mondiale et un État de droit, tout s’est comme écroulé comme un château de cartes.
Des principes essentiels ont été suspendus : liberté de circuler, de pratiquer un culte, de voyager, de s’éduquer.
La solidarité européenne, qui est au coeur de tous les discours politiques depuis plus de cinquante ans, a fait gravement défaut. Une gestion des masques par l’Etat catastrophique et après les complications sanitaires, une gigantesque crise économique s’apprête à déferler à la rentrée de septembre sur notre pays, conséquences d’une politique monétaire européenne et d’une économie mondialisée.
Nul n’a la moindre idée aujourd’hui de l’impact exact de cette crise économique qui touchera nombre de nos emplois dans les Hauts-de-France.
Nul aujourd’hui n’a la moindre idée du retour ou non de cette pandémie. C’est pour cela, qu’il nous faut changer de modèle, de logiciel, qu’il nous faut appliquer à l’échelle de notre pays ce qui s’applique déjà à l’échelon local, le bon sens en termes de gestion économique et privilégier la production locale, favoriser l’économie de proximité et les emplois qui en découlent, garantir la santé, notre bien le plus précieux, ou encore, mener une politique dynamique en termes d’enseignement et d’éducation pour les générations futures, sans oublier bien sûr, la préservation de notre nature et de nos territoires.
Ce qui peut paraître difficile à mettre en place, existe pourtant déjà dans de nombreux territoires et dans de nombreuses communes de France, notamment à Coudekerque-Branche.
La crise peut, sous cet aspect-là, être une opportunité historique pour inverser le fonctionnement en France et en finir avec un système totalement hiérarchique (l’État décide / les autres appliquent) devenu complètement dépassé.
Insistons donc tous ensemble pour continuer dans cette voie et espérer que les élus d’en bas inspirent la politique d’en haut !