Inutile de faire l’autruche ! On n’échappera pas aux transitions. Elles sont déjà présentes dans notre quotidien, et elles le seront de plus en plus.
De quoi parle-t-on ? De la prise en compte des changements climatiques, numériques, économiques et sociaux, qui nous obligent à changer nos comportements, en matière de consommation ou d’énergie.
Fort heureusement, sur le Dunkerquois, on y travaille déjà. Après 50 ans de développement industriel intense, la communauté urbaine a entamé sa transition dès le début des années 2000, avec un enjeu fort : la décarbonation. Les industries du Dunkerquois émettaient environ 20 % des émissions industrielles de notre pays. Face aux enjeux climatiques, l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Dans un autre registre, le territoire a investi des moyens très importants pour se préserver des menaces liées à l’eau, sur notre polder si exposé. En misant depuis longtemps sur le renforcement des digues, l’entretien des wateringues, et la fiabilité de l’évacuation des eaux vers la mer, le Dunkerquois s’est armé contre les inondations et la submersion.
La révolution des transports en commun, avec le bus gratuit à cadence rapide, participe aussi de ces changements de comportement, pour diminuer le recours aux voitures thermiques. Et l’arrivée d’entreprises constituant la vallée de la batterie électrique sur notre territoire s’inscrit dans la même logique, ainsi que les navettes électriques pour aller travailler dans ces usines modernes sans encombrer les routes ni gaspiller des terrains pour des parkings.
Ces changements collectifs ne peuvent pas voir le jour sans la mobilisation citoyenne et la prise de conscience individuelle. Et sur ce plan, notre territoire a également pris un temps d’avance, à travers l’information, la concertation, l’éducation populaire. Des actions d’accompagnement concrètes, représentées aussi par des lieux comme la Halle aux sucres et plus récemment la Maison de Mario – lieu des transitions, à Coudekerque.
Le Dunkerquois s’est donné les moyens d’agir au lieu de subir, nous pouvons en être fiers.
