Paradoxal !
Alors que la loi oblige encore les communes à des transferts de compétences, comme la promotion touristique par exemple, et que certains souhaiteraient aller encore plus loin en termes de transfert (même si ceux-ci ne sont pas obligatoires), une étude de l’Association des Maires de France révèle l’affection et la confiance des habitants envers leurs communes.
Près de trois Français sur quatre (73%) se disent fortement attachés à leur ville. Les communes sont souvent perçues comme « le dernier lien fort de la capacité d’action publique », et l’étude évoque même une relation de « patrie communale » d’une intensité rare.
A contrario, seulement 12% des Français sont favorables à la disparition des communes au profit d’entités plus larges et intercommunales. L’étude va même plus loin puisqu’elle plébiscite le statuquo pour maintenir les responsabilités à l’échelon municipal.
Fort de ces chiffres édifiants, il nous faut, nous, élus communautaires savoir écouter et entendre les préoccupations fortes de nos concitoyens. Bien évidemment, il nous faut continuer d’œuvrer pour une agglomération forte. Mais, comme le souhaitent les habitants, une latitude importante doit persister pour les communes, qui demeurent plus que jamais l’échelon du quotidien et de la proximité par excellence.
Alors écoutons nos concitoyens, relevons déjà le défi d’améliorer et d’optimiser les compétences existantes comme la voirie ou les ordures ménagères par exemple, afin de réussir le pari de rapprocher la communauté urbaine de ses habitants, avant de penser à explorer des périmètres nouveaux.